Les droits humains sont universels et inaliénables ; indivisibles ; interdépendants et étroitement liés. Ils sont universels car tous les individus possèdent les mêmes droits et ce, depuis la naissance, indépendamment de l’endroit où ils vivent, de leur genre, religion, origine culturelle ou ethnique.
Nous sommes convaincus que les agriculteur.rice.s et les travailleur.euse.s ont droit à leur part du commerce, le même commerce qui n’existerait pas sans leur labeur. Pour les agriculteur.rice.s, un prix équitable est la condition sine qua non pour un revenu équitable. Pour les travailleur.euse.s, la solution pour un salaire équitable est la négociation collective, de même qu’un prix équitable.
Malheureusement, la réalité est bien différente : plus de 70 ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, de nombreuses personnes dans le monde sont toujours privées de ces droits. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne le droit à un niveau de vie convenable. Plus d’un quart des travailleur.euse.s dans les pays à revenu faible ou intermédiaire vivent dans une pauvreté extrême à modérée. C’est ce qu'on appelle les « travailleurs pauvres ». Selon Oxfam, 82 % de la croissance de la richesse mondiale en 2017 a profité aux 1 % les plus riches, tandis que la moitié pauvre de la population n’a pas reçu un centime de plus.
Le commerce influe de nombreuses manières sur les droits humains, tant au niveau local qu’au niveau des chaînes d’approvisionnement mondiales. Le commerce crée de l’emploi, des biens et des services et apporte parfois des solutions aux problèmes environnementaux et sociaux. Cependant, le commerce a également une face plus sombre, et peut être prétexte à la violation flagrante des droits humains.
En agriculture, certaines entorses aux droits humains sont récurrentes :
Les secteurs et les régions dans lesquels nous travaillons sont connus pour présenter des failles en matière de droits humains. C’est précisément la raison pour laquelle Fairtrade travaille dans ces secteurs et régions.
Les standards, programmes, campagnes, prix minimums et primes Fairtrade permettent aux propriétaires de petites exploitations et aux travailleur.euse.s d’avoir un meilleur contrôle de la situation.
C’est pourquoi nous nous employons à trouver des solutions qui permettraient d’accroître les revenus des agriculteur.rice.s et des travailleur.euse.s. Le Prix minimum et la Prime Fairtrade sont deux des solutions mises en place pour y parvenir. En outre, nos standards fixent un salaire minimum pour les travailleur.euse.s agricoles, applicable dans les pays qui ne possèdent pas de salaire minimum suffisant. Nous disposons également d’une série de stratégies qui doivent nous permettre de progresser vers un revenu vital pour les agriculteur.rice.s et un salaire vital pour les travailleur.euse.s.
Tandis que les entreprises cherchent de plus en plus à s’assurer que leurs chaînes d’approvisionnement ne violent pas les droits humains, principe connu sous le nom de « diligence raisonnable en matière de droits de l’homme », Fairtrade a renforcé ses systèmes et serveurs de données afin d’accroître la traçabilité des produits tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Plus d’informations sur les garanties en matière d’origine des produits/le contrôle de l’origine des produits /le sourcing /le sourçage/le label Fairtrade/identification des ingrédients Fairtrade/la labellisation Fairtrade et la traçabilité.