Tous nos sens sont sollicités. C’est la raison pour laquelle, à l’instar du vin, nous parlons aussi de « nez » et de « bouquet » pour décrire les arômes d’un café. Mais ce que vos papilles apprécient, vous est tout à fait personnel. L’un.e préfère l’amertume, l’autre cherche des notes acidulées. Votre collègue ne jure que par un « single origin » du Brésil, vous êtes totalement fan d’un café d’Ethiopie mais votre sœur préfère un instantané avec beaucoup de lait et de sucre. Vous ne comprenez pas comment elle peut apprécier cela, mais peut importe, tant qu’elle est contente, …
Il existe pléthore de sortes de café et une immense variété de goûts. Est-ce du café Arabica ou Robusta ? Comment a-t-il été torréfié ? Est-ce un single origin ou est-ce un mélange d’origines ? Ce que vous aimez, un.e autre peut ne pas l’apprécier du tout. C’est justement ce qui fait la richesse de la diversité ! L’on pourrait consacrer une vie entière à tenter de connaître sur le bout des doigts (et des papilles) le monde du café. Le café n’a pas un goût mais peut-être bien des milliers.
Quel rapport entre le goût et une production durable ?
Il n’y en a pas a priori. Parce que nous avons compris que de toute évidence le goût du café a autant de variétés qu’il existe de facteurs qui l’influencent : le type de caféier, l’origine, le traitement du café, la torréfaction, comment le café est préparé (avec une machine par exemple). Et puis il y a les préférences personnelles qui peuvent tout changer. Il y a pourtant un lien que l’on peut faire entre le goût et la durabilité du produit. Pour commencer, il est logique de penser qu’une denrée cultivée dans de bonnes conditions (pour la terre et pour l’humain) a plus de chances d’atteindre une belle qualité. Il est bien possible que la saveur de cette qualité ne soit pas facile à détecter, parce que vos papilles n’y sont pas entrainées ou parce qu’il y a tant d’autres aspects qui influencent le goût, comme le mode de préparation de votre café. Mais le point de départ est tout de même la recherche de qualité. En effet, qui fait le choix du durable, est en recherche de qualité. Qui profite d’une tasse de café, en profite davantage en sachant que cette dégustation ne se fait pas au prix de la qualité de vie des producteurs et de la préservation des sols. Qui aime le café espère pouvoir en profiter encore durablement…
C’est un fait que les caféiculteurs dans le monde sont bien trop souvent dans une situation où il leur est impossible de vivre de leur travail. Les caféiculteurs propriétaires de parcelles doivent faire face à des prix du marché mondial qui ne couvrent même pas les frais de production. Ils finissent par vendre leurs terres, gagnent les villes ou tentent de quitter le pays dans l’espoir d’une vie meilleure. Les grandes plantations de monoculture épuisent les sols qui ne nourriront plus personne. Les travailleurs de ces plantations sont licenciés quand la terre ne permet plus un rendement suffisant et qu’il devient difficile de payer les salariés tant le prix du café est bas. Tout ceci n’est pas une fatalité. Il est possible de faire les choses autrement. C’est ce que prouvent depuis tant d’années les caféiculteurs de la filière du commerce équitable, certifiés Fairtrade.
Café avec le label Fairtrade. Autant de marques, autant de goûts
De plus en plus de marques font le choix de s’approvisionner en café certifié Fairtrade. Savez-vous que rien qu’en Belgique, au total 106 marques commercialisent 546 produits de café portant le label Fairtrade ? Pour celles et ceux qui font le choix d’un café durable, il y en a pour tous les goûts. Cliquez ici et découvrez quelles marques les commercialisent.