Chez Fairtrade, nous pensons que tous les agriculteurs devraient être rémunérés correctement pour leur travail et devraient pouvoir subvenir à un niveau de vie décent.
Notre mission est d’atteindre au minimum un revenu vital pour les agriculteurs, à commencer par les producteurs de cacao en Afrique de l’Ouest. Cela signifie gagner suffisamment pour couvrir les coûts liés à la culture du cacao ainsi que les besoins de base.
Les producteurs de cacao vivent majoritairement des bénéfices qu’ils tirent de leur récolte. Ceux-ci varient chaque année et dépendent de facteurs qu’ils ne peuvent pas contrôler tels que les conditions météorologiques imprévisibles dues au changement climatique et la volatilité du prix du marché mondial. Conséquences : le producteur de cacao moyen est piégé dans un système commercial mondial injuste, gagnant moins d’un dollars par jour, soit moins de la moitié de ce qui est nécessaire pour un revenu vital.
Souvent, les agriculteurs sont incapables de payer leurs besoins quotidiens, et encore moins d’investir dans de nouveaux équipements ou de nouvelles méthodes qui pourraient être mieux à même de répondre aux effets de la crise climatique. Les pluies irrégulières, la sécheresse, la déforestation… rendent la vie d’autant plus difficile aux producteurs de cacao.
Depuis 2012, nous travaillons sur les revenus vitaux. En 2017, nous avons lancé la stratégie du revenu vital Fairtrade et adopté une feuille de route pour atteindre des objectifs concrets en termes de revenus vitaux pour les producteurs de cacao. Depuis, nous avons fait d’importants progrès dans le développement et la mise en œuvre d’interventions et d’outils pour mettre la barre de plus en plus haut, et nous nous associons avec des entreprises tournées vers l’avenir.
Nous sommes donc ravis de travailler avec nos amis de Ben & Jerry’s qui se sont engagés à payer un prix plus élevée, c’est 600.000 $ supplémentaires l’année prochaine qui reviennent à 5.000 producteurs de cacao. Ce montant s’ajoute à la fois à la prime annuelle Fairtrade d’environ 970.000 $ (payée sur leur crème glacée au chocolat) et au prix minimum imposé par le gouvernement ivoirien pour toutes les entreprises qui achètent du cacao.
L’argent supplémentaire que les agriculteurs perçoivent désormais est un élément important dans la stratégie de Ben & Jerry’s et Fairtrade pour réduire l’écart de revenu vital. Encourageant, non ?